Créée en 1974 avec seulement 374 étudiants, l’Université de Ouagadougou a connu une évolution qualitative rapide, ce qui explique son développement et son rayonnement remarquables. Elle est citée parmi les universités performantes et stables de la sous-région Ouest-africaine comme un bel exemple de brassage réussi entre étudiants d’horizons divers.
Pour l’année académique 2003-2004, l’Université de Ouagadougou compte près de 20.000 étudiants. Université dite de seconde génération, elle a démarré ses activités académiques sur la base d’Ecoles et d’Instituts : Ecole des lettres, Institut universitaire de technologie, Institut supérieur polytechnique, Institut de Maths Physiques et par la suite Ecole de Sciences économiques, Ecole de droit, Ecole de Sciences de laq Santé, Institut de. Cinéma, etc. Toujours préoccupée par la qualité et la pertinence de ses enseignements, le caractère utilitaire de sa recherche, après plusieurs restructurations (en 1985 et en 1991), elle s’est engagée dans une profonde refondation depuis octobre 2000. Dans ce cadre et dans le sens de mieux répondre aux missions qui lui sont assignées, elle a changé de statut juridique, devenant ainsi un Etablissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Technique (EPSCT).
Objectifs de la refondation Cette refondation doit permettre à l’université de Ouagadougou de : . porter au plus haut niveau et au meilleur rythme de progrès, les formes supérieures de la culture et de la pensée burkinabè ; . former et perfectionner les chefs d’entreprises, cadres administratifs et techniques, cadres moyens et ouvriers spécialisés dont les secteurs public et le secteur privé ont besoin ; . constituer un pôle de développement local, national, régional et international.
L’université de Ouagadougou, à l’instar des universités de la sous-région a connu des années difficiles. Depuis l’avènement de la refondation en 2000, elle oeuvre à recouvrer son rayonnement et son lustre d’antan. Ceci grâce : au dynamisme de son corps enseignant qui est en majorité jeune et dont les résultats au CAMES sont éloquents : à la relative paix sociale et la stabilité politique que connaît le pays depuis plusieurs années ; à l’esprit de dialogue et de concertation qui prévaut entre tous les acteurs (décideurs politiques, enseignants, étudiants, personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien) ; à la mise en œuvre des techniques modernes de gestion (informatique et communication internet).
A cela, il convient d’ajouter la volonté commune des décideurs politiques et de la communauté universitaire : d’améliorer l’efficacité interne et l’efficacité externe par des actions concrètes en matière d’accroissement des capacités d’accueil, d’ouverture de filières professionnalisées et d’un meilleur partenariat entre l’université et le monde de la production et des entreprises ; d’ouvrir désormais ce temple du savoir à son environnement, à la société burkinabè ; d’orienter davantage la recherche universitaire vers la résolution des problèmes de développement et le mieux-être des populations dans tous les domaines ; d’intensifier le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Internet, informatique, enseignement à distance. . .). L’université de Ouagadougou qui a toujours été un exemple réussi de brassage des peuples et forte de l’appui de toute la communauté universitaire, continuera de servir de pôle d’excellence avec la conviction de servir le Burkina Faso et toute la sous-région, en alliant enseignement fondamental et formation professionnelle.
Bonjour,
Je suis Sami PALM étudiant en Master 2 Communication des Organisations, parcours Communication Organisationnelle et Innovation Numérique à l’Université Rennes 2. Je souhaite être mis en contact avec un professeur du département de communication.
Merci.