Découvrez le fascinant parcours d’Ilias Minoungou, ingénieur biomédical passionné, qui partage son expertise entre la maintenance et la conception d’équipements médicaux. Plongez dans son récit captivant, où dévouement envers la santé et détermination s’entremêlent pour créer un itinéraire inspirant. Suivez-nous cette semaine pour explorer les coulisses d’une carrière dédiée à sauver des vies et à innover dans le domaine de la santé.
Le Grand Frère (LeGF) : Bonjour, peux-tu te présenter ?
Ilias Minoungou (IM) : Salut, je suis Ilias Minoungou, ingénieur de conception biomédicale.
LeGF : En quoi consiste ton métier ?
IM : Le métier d’ingénieur biomédical est encore plus fascinant qu’on ne peut l’imaginer. Il consiste d’abord à assurer la maintenance des appareils médicaux acquis par les structures de santé. En plus de cette fonction de maintenance, il y a un volet de conception de plus en plus important. La conception englobe divers aspects, depuis les prothèses et orthèses jusqu’aux équipements sophistiqués tels que les automates de chimie hémato et les appareils d’imagerie médicale comme les IRM et les scanners.
LeGF : Quelle est l’importance de ton métier ?
IM : L’importance du biomédical est extrêmement sensible et fascinante. Pour comprendre cette importance, il suffit de penser aux examens médicaux demandés dès l’arrivée d’une personne à l’hôpital, comme la Numération Formule Sanguine (NFS). Tout cela est effectué à l’aide d’équipements biomédicaux et d’automates, relevant du travail des ingénieurs ou techniciens biomédicaux. Ainsi, nous occupons une place prépondérante dans l’offre de soins de qualité dans les structures de santé, même si notre métier est parfois mal compris. Cependant, je constate que la tendance change, de plus en plus de personnes se forment dans ce domaine, et notre importance commence à être perçue.
LeGF : Qu’est ce que le génie biomedical en tant que fillière de formation ?
IM : Le génie biomédical est un domaine interdisciplinaire entre les sciences biomédicales et les sciences de l’ingénieur, touchant de nombreuses applications liées aux sciences de la vie, en particulier à la médecine. Il n’y a pas vraiment de formation préétablie pour devenir ingénieur biomédical. On peut suivre différentes voies, comme le cycle préparatoire suivi de trois ans d’études d’ingénieur, ou partir d’une licence en biomédical, électronique ou électricité. Les fondements nécessaires pour un ingénieur biomédical incluent des connaissances en électronique, en mathématiques et en informatique.
LeGF : Quels sont les débouchés professionnelles de cette filière ?
IM : Le génie biomédical est un domaine peu connu qui soulève des interrogations sur les débouchés. Les ingénieurs biomédicaux sont présents dans divers secteurs, de la maintenance des équipements médicaux dans les centres de santé à la conception de nouveaux produits dans l’industrie pharmaceutique. Ils peuvent également travailler dans la fabrication d’équipements médicaux et assurer la qualité des produits. Ainsi, les débouchés sont variés et offrent une multitude de possibilités professionnelles.
LeGF : Comment as-tu fais ton choix de ta formation ?
IM : Mes motivations ont toujours été de servir efficacement mon pays et de sauver des vies. J’ai effectué un stage en cycle médical pour acquérir des notions en sciences biomédicales et j’ai poursuivi avec l’aspect technique. Ma passion initiale était de devenir médecin, mais la question de la maintenance des équipements biomédicaux m’a touché. C’est ainsi que j’ai opté pour une carrière en génie biomédical, une décision que je ne regrette pas.
LeGF : De la Licence au Master, comment devenir ingénieur en genie biomedical ?
IM : J’ai obtenu une Licence en génie biomédical dans une école locale, puis j’ai continué à l’étranger pour trois ans d’études supplémentaires afin de devenir ingénieur en conception biomédicale. Il n’y a pas de voie toute tracée pour devenir ingénieur biomédical, mais plusieurs formations peuvent conduire à cette carrière.
LeGF : Quelle a été ton experience de formation dans un établissement public ?
IM : J’ai principalement suivi ma formation en génie biomédical dans des instituts privés, bien que j’aie également eu des cursus dans des établissements publics au Burkina Faso. La formation est pointue, liée à la santé, et demande de la rigueur. Bien que la filière soit encore relativement nouvelle, la qualité de la formation est au rendez-vous.
LeGF : Quelle a été ton expérience des études à l’étranger ?
IM : Pendant mes études à l’étranger, j’ai suivi un cycle plus avancé en génie biomédical dans un établissement privé. Comparant les équipements biomédicaux, j’ai constaté que le Burkina dispose d’équipements similaires à ceux de l’étranger. Cependant, l’entretien de nos équipements et l’accent sur la formation doivent être renforcés.
LeGF : Quels sont tes conseils pour le choix de ta formation ?
IM : Pour ceux qui souhaitent suivre une carrière en génie biomédical, je conseille de prendre connaissance de la filière, de suivre ses convictions et de comprendre réellement ce que l’on recherche. C’est une filière passionnante mais exigeante, nécessitant des sacrifices. La patience, la curiosité et la passion sont essentielles. L’humilité est également importante pour apprendre continuellement.
LeGF : Quels sont tes conseils pour le choix d’une école ?
IM : Aux jeunes aspirants ingénieurs biomédicaux, je conseille la patience et la curiosité, étant donné que nous évoluons dans un domaine lié à la santé. La passion est essentielle pour donner le meilleur de soi. L’humilité est également cruciale dans un secteur en constante évolution, favorisant l’apprentissage continu.
LeGF : Quel est ton mot de fin ?
IM : Je tiens à remercier mon frère aîné pour son soutien constant dans mes études et ses conseils qui ont contribués à façonner ma personne actuelle. Un merci spécial à la plateforme Le Grand Frere pour cette tribune d’expression offerte. J’encourage tout ceux qui sont à la recherche d’informations sur l’orientation scolaire et professionnelle et qui désirent trouver des conseils sur comment trouver leur voies à se rendre sur la plateforme et à se l’aproprier.
