Le métier de maquilleuse professionnelle avec Samira Ouedraogo

Juriste de formation et maquilleuse par passion, Samira Ouedraogo nous fait découvrir l’univers du maquillage et comment elle en est arrivée à se professionnaliser dans ce métier. Nous découvrons son parcours dans les lignes qui suivent.

Le Grand Frère (LeGF) : Bonjour peux tu te présenter ?
Samira Ouedraogo (SO) : Bonjour, je suis Ouedraogo/sebgo Samira, juriste de formation et maquilleuse professionnelle.

LeGF : Parle-nous de ton métier, en quoi consiste t-il ?
SO : Le métier de maquilleuse professionnelle ou de make up artist consiste tout simplement et de façon générale à sublimer un visage. C’est un métier de contact qu’on retrouve particulièrement sur les plateaux de cinéma, les plateaux de télévision, les défilés de mode. C’est aussi une profession qui demande que le professionnel ait un bon sens de l’écoute à l’égard de sa clientèle et une sensibilité à l’art et à ce qui est beau. Car en effet il existe différents types de maquillage comme le maquillage esthétique et le maquillage artistique souvent orienté vers le cinéma. Le ou la make up artist dans ce cadre là peut non seulement embellir le visage mais aussi le rendre plus jeune, plus âgé, créer des effets particuliers comme des blessures avec des rendus assez spéciaux.
En ce qui me concerne, je suis surtout orienté vers le maquillage esthétique, le maquillage de soirée et pour les événements. Si vous avez donc une occasion pour laquelle vous devez vous rendre belle, que vous soyez une future mariée ou simplement invitée à une cérémonie à laquelle il faut être glamour, vous me contactez tout simplement et je me déplace au besoin.

LeGF : Comment se déroule une séance de maquillage ?
SO : Pour un rendez-vous de maquillage, je me rends au lieu convenu avec la cliente. On commence par préparer la peau pour qu’il y ait un joli rendu. Je réalise ensuite en fonction des envies de la cliente, le type de maquillage souhaité. Pour ce qui est de la durée d’exécution de la prestation, il faut compter une heure sinon entre 30 et 45 minutes.

LeGF : Comment t’es-tu formé pour devenir maquilleuse ?
SO : J’ai toujours eu un goût pour tout ce qui attrait à la beauté. Pour devenir maquilleuse, j’ai appris à embellir un visage. Lorsqu’on a un visage en face de soi, il faut savoir quel est le type de peau, quel est le type de teint auquel tu as affaire, pour quel type de cérémonie tu vas maquiller. Il faut aussi surtout tenir compte de ce que la cliente recherche et arrivé à proposer un maquillage adapté à ses envies et pour l’occasion pour laquelle elle se prépare.

Pour ce qui est de la formation, j’ai appris de façon autodidacte et avec des grandes sœurs qui étaient déjà dans le domaine. Dans ce métier, il est important d’avoir un œil créatif et une touche personnelle qui sera votre signature et fera qu’on reconnaîtra votre œuvre. Si vous souhaitez cependant obtenir un diplôme qui atteste de vos compétences, il existe des formations professionnalisantes pour devenir maquilleur ou maquilleuse. Ces formations permettent d’obtenir un Certificat d’aptitude professionnel (CAP) en esthétique et même un Brevet de Technicien Supérieur (BTS).

 

LeGF : Avant d’être maquilleuse, tu es juriste de formation. Dis nous en plus sur comment s’est fait ton choix de formation ?

SO : Après l’obtention du Baccalauréat série D qui est considéré comme la série avec le plus d’ouverture sur les formations, je suis allé à la recherche d’informations sur les filières que je pouvais étudier à l’université. Il se trouvait que j’aimais le Droit et c’est ce que je voulais faire. Après m’être donc renseignée sur les aptitudes à avoir pour pouvoir se former dans ce domaine d’étude, je m’y suis orientée. C’est ainsi que j’ai fait quatre années d’études au sortir desquelles je suis devenu juriste.

LeGF : Pourquoi as tu décidé de te lancer dans le maquillage et quand est il de ta formation de juriste ?
SO : Nous sommes dans un pays où le taux de chômage ne cesse de s’accroître chaque année. Après ma formation, j’ai eu à faire des stages pour acquerir une certaine expérience dans mon domaine d’étude, mais j’ai rencontré des difficultés pour être embauché comme la majorité des jeunes diplômés. En attendant de trouver un emploi, j’ai décidé de mettre à profit mon temps pour développer ma passion qu’est le maquillage et à la rentabiliser. J’ai donc commencé à m’y adonner plus sérieusement et à me former de façon autodidacte, mais aussi à travers des vidéos et des grandes sœurs qui exercent dans le domaine avant moi.
Bien qu’au fil du temps la passion se soit transformée en un vrai métier, je n’abandonne pas pour autant le Droit. Je suis toujours en quête d’emploi dans le domaine du Droit et je pense que c’est deux professions qui peuvent s’exercer sans que l’une empiète sur l’autre.

LeGF : En tant que grande sœur, quels sont tes conseils pour bien choisir une formation ?
SO : Mon conseil va l’endroit des futurs bacheliers qui seront confrontés bientôt à la recherche de la formation dans laquelle ils vont se lancer. Avant de faire le choix de votre formation, assurez-vous que vous aimez ou avez vraiment un intérêt poussé pour la filière dans laquelle vous voulez vous orienter car comme le dit un adage:

Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie.

Par ailleurs, Quand vous aurez bouclé vos années d’études, il ne faut surtout pas après la formation se limiter au domaine d’étude, élargissez vos horizons. Il faut également penser à l’auto-emploi et à une activité que vous pourrez mener au cas où il n’y ait pas de débouchés après la formation universitaire.

LeGF : quel est ton mot de fin ?
SO : Après la formation on fait face à une saturation des domaines d’études classiques et il est de plus en plus difficile de s’insérer sur le marché de l’emploi. Il faut donc s’armer de détermination et plus important s’orienter dans un domaine d’étude qu’on aime. D’ailleurs, pour tout besoin d’orientation scolaire ou professionnelle, je vous invite à visiter la plateforme Le Grand Frère. Vous y trouverez des réponses sur comment s’orienter grâce notamment à des partages d’expérience de grands frères et grandes sœurs, ainsi que des informations utiles sur les établissements et leurs offres de formation.

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