Le métier de chargé de communication, de plaidoyer et de partenariats avec Syntyche Ouedraogo

L’objectif de la communication est de faire circuler l’information mais, pas seulement. Faire connaître l’entreprise, améliorer l’image de marque de l’entreprise, contribuer à la bonne circulation de l’information à l’interne sont entre autres les missions du communicateur.
Nerwaya Syntyche Ouedraogo, chargée de communication, de plaidoyer et de partenariats, œuvre à faire connaître sa structure par la mise en avant de storytelling et travaille au quotidien à gagner la confiance des partenaires.
Découvrez son parcours de formation et l’établissement dans lequel elle a acquis ses compétences : l’École supérieure des hautes études technologiques et commerciales(HETEC).

 

Le Grand Frère (LeGF) : Bonjour, peux-tu te présenter ?
Nerwaya Syntyche Ouedraogo (NSO) : Bonjour, je me nomme Nerwaya Syntyche Ouedraogo, je suis communicatrice et actuellement chargée de communication, de plaidoyer et de partenariat dans une organisation de la place.

LeGF : Qu’est ce qu’un chargé de communication, de plaidoyer et de partenariats ?
NSO : Il faut dire avant tout que c’est un communicateur. Et le communicateur, c’est celui qui joue le rôle de miroir et fait connaître sa structure. Il en est le reflet. Il travaille de telle sorte à ce que les partenaires placent leur confiance en sa structure. Mon métier consiste à rechercher et à établir de bons partenariats avec d’autres structures dans un premier lieu. Et dans un second lieu à mettre en avant les réussites de mon organisation, les actions que nous faisons sur le terrain de telle sorte à être crédible aux yeux du public.

LeGF : Pourquoi as-tu choisi cette formation ?
NSO : Plus jeune, quand j’étais encore à l’école primaire, je participais à des concours auxquels j’étais d’ailleurs primée parce que je m’exprimais assez bien. Bien que n’ayant aucune idée de ce que c’est que la communication en ce moment, j’aimais déjà être en contact avec le public. Après mon baccalauréat en série A, je suis allée à l’université de Ouagadougou où j’ai commencé la sociologie. Mais à la fin de la première année, je ne voulais plus poursuivre dans cette filière. J’ai décidé d’arrêter et j’ai confié à mes parents mon souhait de m’inscrire dans une école pour faire de la communication.

À l’époque, les établissements privés n’avaient pas une bonne crédibilité. Il y avait plus de confiance envers les universités publiques. Cependant, j’ai été ferme dans ma décision, car c’était soit je poursuivais mes études en communication ou soit j’arrêtais les études. Il faut noter qu’il n’y avait pas énormément d’écoles qui proposaient la communication. C’est par le biais de mon frère aîné que j’ai découvert HETEC, car il avait une connaissance qui s’y était inscrite en transports et en logistiques. Il a réussi à convaincre nos parents qui ont finalement accepté mon choix de formation.

LeGF : Qu’enseigne t-on en communication ?
NSO : Concernant la formation, c’était de la communication d’entreprise. Plusieurs modules tels que la gestion de projet, le marketing et la gestion commerciale, l’anglais y sont enseignés. En communication, il est surtout question d’apprendre toutes les techniques qui permettront de rendre visible toute organisation.

LeGF : Quel a été ton cycle d’étude à HETEC ?
NSO : J’ai fait trois années de formation en communication d’entreprise et j’ai obtenu à la fin un diplôme en technologies de l’information et de la communication. C’est l’intitulé du diplôme de Licence en communication à HETEC. À l’époque, le système LMD (Licence, Master, Doctorat) n’était pas encore mis en place. Après deux années de formation, le diplôme délivré correspond au Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) et les étudiants avaient la possibilité de passer l’examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS). J’ai donc un DUT en communication qui m’a permis de commencer à travailler et de revenir m’inscrire en cours du soir afin d’obtenir la Licence.

 

LeGF : Quels sont les débouchés professionnels en communication ?
NSO : Il y a un grand nombre de débouchés professionnels en communication. Vous pouvez avoir la triple casquette du chargé de communication, de plaidoyer et de partenariats comme c’est le cas pour moi. Vous pouvez aussi être chargé de communication et de marketing dans une structure, chargé de la communication interne ou de la communication externe. Vous pouvez être chargé du plaidoyer, chargé du partenariat, chargé de la mobilisation des ressources. Il y a toute une panoplie de débouchés avec la Licence en communication. Il suffit de vouloir apprendre davantage et d’y mettre du sien pour pouvoir s’adapter au poste que vous occuperez.

LeGF : Pourquoi avoir porté ton choix d’établissement sur HETEC ?
NSO : Mon choix s’est porté sur cet institut d’enseignement supérieur parce qu’il faisait partie des établissements les plus crédibles à l’époque. C’est un groupe qui avait déjà capitalisé une très bonne expérience dans l’enseignement supérieur dans d’autres pays avant de s’implanter au Burkina Faso. La formation y est de qualité et les diplômes sont reconnus par le CAMES, ce qui est un paramètre très important.

LeGF : Quelles sont les filières de formation qui y sont disponibles ?
NSO : L’École supérieure des hautes études technologiques et commerciales met à la disposition des étudiants et professionnels les filières de formation suivantes :

  • Communication ;
  • Transport et la logistique ;
  • Gestion commerciale ;
  • Secrétariat bilingue ;
  • Comptabilité et Finances.
Inscrivez-vous aussi à l’Ecole Supérieure des Hautes Etudes TEchnologiques et Commerciales (HETEC) dans l’un des domaines suscités.

LeGF : Quelle est la particularité de la formation dans cette école ?
NSO : Le corps professoral est composé d’enseignants certifiés et qualifiés, qui ont fait leurs preuves dans bon nombre d’établissements. Les professeurs sont ouverts et vous donnent tous les rudiments nécessaires pour la réussite par des cours qui sont très participatifs. Les salles de classe sont bien aérées et les étudiants disposent d’une salle d’informatique qui offre la possibilité de faire des recherches sur Internet. Il est également possible de suivre la formation en ligne ce qui facilite l’apprentissage de ceux qui ne peuvent suivre les cours en présentiel.

LeGF : Quel est ton conseil pour le choix d’une formation ?
NSO : Pour faire un bon choix de formation, mon conseil serait de choisir une filière que l’on aime et pour laquelle on porte un intérêt, car on apprend mieux avec de la passion. Cela facilitera aussi l’acquisition des compétences nécessaires à l’exercice de votre métier plus tard.

LeGF : Quels sont tes conseils pour le choix d’une école ?
NSO : Pour bien choisir son école, il faut tenir compte de la reconnaissance des diplômes délivrés par cet établissement par le CAMES. Il faut s’assurer que l’école est reconnue par l’Etat. Il faut aussi prendre en compte la qualité de l’enseignement, la renommée et la qualité des infrastructures. Un autre point important, c’est de chercher à connaître si les étudiants sont accompagnés après les formations quant à la recherche des stages et d’emploi. Toutes ces informations sont à recenser afin de faire un bon choix.

LeGF : Quel est ton mot de fin ?
NSO : L’École supérieure des hautes études technologiques et commerciales est une école qui produit des hommes et des femmes qualifiés en mesure d’occuper des postes de responsabilité dans le monde de l’emploi. J’exhorte donc tous les nouveaux bacheliers et étudiants à choisir HETEC qui est un tremplin pour une bonne formation professionnelle et un établissement qui leur offrira une meilleure trajectoire pour leur avenir.

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