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La sylviculture qui consiste en la gestion et la culture des forêts, pour en tirer profit tout en assurant leur préservation, est un domaine important pour le Burkina Faso qui possède une superficie forestière d’environ 12 millions d’hectares. Cette filière est un secteur économique vital pour le pays car elle participe à la lutte contre la dégradation des terres, la désertification et à la préservation de la biodiversité.
La formation en sylviculture joue donc un rôle clé dans la gestion durable de la forêt, la préservation de l’environnement et le développement économique du pays.
Pendant longtemps au Burkina Faso, la sylviculture a été une activité traditionnelle pratiquée par les populations riveraines des forêts. Depuis les années 1970, elle est devenue un enjeu majeur pour le pays, confronté à une dégradation importante de ses ressources naturelles, ce qui réduit considérablement la superficie de la forêt et a un impact négatif sur l’environnement, l’économie et les conditions de vie des populations. Ainsi, des politiques de conservation et de reboisement ont été mises en place pour favoriser la régénération des forêts.
Pour suivre une formation en Sylviculture au Burkina Faso, il est préférable d’avoir une formation préalable dans les domaines de l’agronomie, de la biologie végétale, des sciences forestières, de la géographie et de l’environnement. Il est également important d’avoir une passion pour la nature, les arbres et les plantes, ainsi qu’une capacité physique pour travailler à l’extérieur dans des conditions difficiles. Des compétences en communication et en gestion de projet peuvent également être utiles pour travailler avec des communautés locales et des parties prenantes impliquées dans la gestion des ressources forestières. Enfin, des compétences en informatique et en utilisation des technologies peuvent être nécessaires pour la gestion de données et l’utilisation d’outils informatiques pour la planification et la gestion des projets.
Les sylviculteurs diplômés sont des professionnels capables de mener des projets de restauration des terres dégradées, de reboisement et de gestion durable des ressources forestières. Ils ont la responsabilité de protéger et de gérer les écosystèmes forestiers pour assurer leur durabilité et garantir la disponibilité des ressources pour les générations futures. Les forêts et les zones boisées abritant de nombreuses espèces animales et végétales, dont certaines sont endémiques du pays, la formation en sylviculture permet de sensibiliser les professionnels et les communautés locales sur l’importance de la conservation de la faune et de la flore et sur la mise en place de mesures de gestion durable des ressources forestières.
Le Burkina Faso dispose de plusieurs établissements proposant des formations en sylviculture, à différents niveaux. Les cours y sont essentiellement dispensés en journée. Cette formation est principalement disponible dans des instituts publics et est possible en formation initiale et continue. On peut ainsi citer l’École Nationale des Eaux et Forêts (ENEF), qui propose des formations en sylviculture, en gestion forestière, en aménagement forestier, etc. et l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) qui forme des techniciens supérieurs en sylviculture et en agroforesterie.
Une liste plus complète des établissements proposant des études en sylviculture vous sera proposée plus bas.
La sylviculture est un secteur économique important au Burkina Faso, car elle contribue à la création d’emplois et à la production de bois d’œuvre, de fruits et de plantes médicinales. Les diplômés en sylviculture sont donc des acteurs clés du développement économique du pays et de la promotion de l’agroforesterie. Les débouchés de cette discipline sont nombreux, car la filière est en plein essor dans le pays. Les diplômés peuvent travailler dans divers domaines, notamment la gestion forestière, la restauration des terres dégradées, la surveillance et le suivi des écosystèmes forestiers, la recherche forestière, l’exploitation forestière durable, la gestion des réserves naturelles, la gestion des zones protégées et la gestion des aires communautaires. Ils peuvent également travailler dans les entreprises forestières et les industries qui utilisent des produits forestiers, telles que l’énergie renouvelable, la transformation du bois et les industries du papier et de la pâte. Ils peuvent aussi travailler dans des entreprises forestières, des associations de protection de l’environnement, des institutions gouvernementales, des ONG, etc. ou, se lancer dans l’entreprenariat en créant leur propre entreprise de gestion forestière ou en travaillant en tant que consultant indépendant.
Les débouchés en sylviculture sont donc variés et offrent de belles opportunités de carrière.
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