Dianou Yendie, passionné par l’industrie minière dès son plus jeune âge, a choisi de se former dans la filière Mines et Carrières à l’ESUP Jeunesse. Aujourd’hui, il exerce en tant qu’acheteur pour une grande mine, prouvant que la passion et une formation de qualité peuvent mener à une carrière réussie. Dans cet entretien avec Le Grand Frère, il revient sur son parcours, la polyvalence de la formation en mines et carrières, ainsi que sur les opportunités qu’offre l’ESUP Jeunesse pour les futurs étudiants.
Le Grand Frère (LeGF) : Bonjour, peux-tu te présenter ?
Dianou Yendie (DY) : Bonjour, je m’appelle Dianou Yendie, ancien étudiant en Mines et Carrières à l’ESUP Jeunesse, et actuellement acheteur pour la mine de Bougou.
LeGF : En quoi consiste le métier d’acheteur dans une mine ?
DY : Mon rôle d’acheteur consiste à répondre aux besoins exprimés par la mine. Nous recevons des réquisitions pour des biens ou services nécessaires à son fonctionnement. Ensuite, je contacte les fournisseurs agréés pour obtenir des devis, compare les offres et passe les commandes. Mon objectif est de m’assurer que tout, du matériel aux services, est disponible pour assurer le bon déroulement des activités de la mine.
LeGF : Pourquoi avoir choisi la filière Mines et Carrières ?
DY : Cette filière est une véritable passion pour moi, née alors que j’étais en classe de 4e, après avoir regardé un documentaire sur une mine. J’ai été fasciné, et je me suis promis de travailler un jour dans ce secteur. Une fois mon baccalauréat obtenu en 2016, il était naturel pour moi de m’inscrire en Mines et Carrières pour suivre ma passion et réaliser mon rêve de devenir un professionnel du secteur minier.
LeGF : Peux-tu nous en dire plus sur ta formation à l’ESUP Jeunesse ?
DY : La formation à l’ESUP Jeunesse est très riche et diversifiée. En plus des modules spécifiques à la mine et aux carrières, nous avons également abordé des sujets tels que l’entrepreneuriat, le BTP, et la gestion environnementale. Cela nous permet de devenir polyvalents, prêts à évoluer dans différents secteurs, pas seulement dans les mines. C’est un vrai atout pour ceux qui veulent élargir leurs horizons professionnels.
LeGF : Quels diplômes as-tu obtenus à l’ESUP Jeunesse ?
DY : Après mon inscription, j’ai obtenu ma licence en Mines et Carrières. J’ai compris que pour être vraiment compétitif sur le marché de l’emploi, il me fallait poursuivre avec un master, que je suis actuellement en train de finaliser, tout en travaillant comme acheteur à la mine de Bougou.
LeGF : Quels sont les prérequis pour se former dans cette filière ?
DY : Pour intégrer la filière Mines et Carrières, il faut avoir un baccalauréat scientifique, notamment un Bac D ou F4, qui est technique. Il existe aussi des possibilités pour d’autres types de baccalauréats, mais il vaut mieux se renseigner auprès de l’administration de l’école. En termes de modules, on aborde des sujets comme les mines à ciel ouvert, les mines souterraines, l’abattage, le management environnemental, et la responsabilité sociétale des entreprises. Cela rend la formation vraiment complète.
LeGF : Quels sont les débouchés dans ce domaine ?
DY : Ce qui est fantastique avec cette formation, c’est sa polyvalence. Elle permet d’intégrer presque tous les départements d’une mine, avec parfois un peu de formation complémentaire. Moi, par exemple, bien que spécialisé en planification minière, je travaille aujourd’hui dans le département des achats. D’autres camarades travaillent dans des domaines variés comme la géologie, l’ingénierie minière, ou encore la gestion des carrières. La formation ouvre aussi des portes dans l’artisanat minier et le BTP. Et si vous poursuivez jusqu’au Master, vous pouvez vous spécialiser davantage dans des domaines techniques pointus.
LeGF : Pourquoi as-tu choisi de te former à l’ESUP Jeunesse ?
DY : Avant d’obtenir mon bac, j’ai fait des recherches sur les meilleures écoles pour se former en Mines et Carrières, et l’ESUP Jeunesse est rapidement ressortie. J’ai demandé des avis à mes aînés qui avaient fréquenté cette école, et j’ai vu leur réussite dans le secteur minier. Cela m’a convaincu de m’inscrire. Aujourd’hui, je ne regrette absolument pas mon choix : la formation est de qualité, et les anciens de l’école sont bien insérés dans le monde professionnel.
LeGF : Un mot de fin pour conclure ?
DY : À ceux qui rêvent de travailler dans le secteur minier, je recommande vivement l’ESUP Jeunesse. Les enseignants sont des professionnels du domaine, les anciens étudiants sont là pour guider et soutenir les nouveaux, et la qualité de la formation vous rend compétitif sur le marché de l’emploi. Beaucoup de nos anciens sont aujourd’hui en poste dans différentes mines, ce qui prouve que cette école offre de réelles opportunités d’insertion professionnelle. Choisir l’ESUP Jeunesse, c’est choisir un avenir prometteur. Merci !