Fatim Toure/KonKobo : De Marketeur à Coach Professionnel, comment une passion pour le changement de comportement a guidé mon parcours

Après un parcours en marketing-communication puis en marketing stratégique, Fatim Toure/konkobo qui a toujours été passionnée par le marketing social, s’évertue après un Master coach pour devenir coach professionnelle à accompagner individus, organisations nationales et internationales à atteindre leur plein potentiel. Elle nous délivre quelques conseils pour mieux s’orienter et partage son expérience de formation au sein du Groupe ISM à Dakar, cette école de la vie qui a contribué d’une part à la construction de son orientation professionnelle.

LeGF : Bonjour peux-tu te présenter ?

FTK : Fatim Touré Konkobo, je suis marketeur de formation, blogueuse par passion je suis formatrice team builder et je suis coach professionnelle certifiée par vocation et associée gérante de TIMCOACH.

LeGF : Parle nous de ton métier

FTK : Je suis marketeur de formation, mais dans le marketing au-delà de la promotion, et de la définition des besoins en termes de produits et services, ce que moi, j’ai toujours aimé, ce sont les changements de comportement. Après une Licence en marketing-communication à ISM, j’ai fait aussi un Master en marketing stratégique et un Master coach pour devenir coach professionnelle. À la suite de cela, j’ai ouvert mon cabinet, TIMCOACH qui fait de la formation, des Team Building, du développement marketing, du développement personnel et du coaching individuel et collectif pour les entreprises. J’accompagne plusieurs organisations nationales et internationales. J’accompagne des individus, des personnes seules à atteindre leur plein potentiel ou à développer leurs pleins talents.

LeGF : Parle nous du choix de ta formation

FTK : J’ai fait d’abord un Bac G2. C’est important de le savoir. Dans le cursus G2, de la seconde à la terminale, on parle de marketing. J’ai su très tôt que je voulais faire du marketing. C’est comme ça en cherchant les écoles dès la 1re et ensuite la Tle que je suis par bonheur tombé sur ISM où je suis allé poursuivre mes études et par bonheur, il l’avait comme filière. J’ai fait une Licence en marketing-communication au sein de l’institut. C’est une Licence de gestion d’abord avec une spécialisation en marketing-communication. Pour les prérequis, je crois que très tôt il faut pouvoir s’orienter, savoir ce que l’on aime. Déjà, je me suis orienté en G2 et j’ai découvert l’économie, les maths financières, et surtout le marketing qui m’a beaucoup plus. J’ai toujours su que c’est ça que je voulais faire. C’est cela qui me parlait plus. Quand on fait du marketing, on peut travailler dans divers domaines et variés. Le choix s’affine au fur et à mesure du cursus. Mais déjà comme prérequis, savoir ce que l’on veut, ce que l’on veut faire, ce dans quoi on est bon et ce dans quoi on peut exceller.

LeGF : Quels sont les débouchés après l’obtention du diplôme ?

FTK : Les débouchés en matière de marketing communication sont très variés. Toutes les organisations ont vraiment besoin des consommateurs ou des parties prenantes qui travaillent avec elles. Ça peut être une entreprise commerciale, un organisme international, ça peut être une ONG… Tous type d’organisation a besoin de marketeur pour mieux étudier le comportement des parties prenantes. Que ce soient des consommateurs, des fournisseurs ou des parties prenantes avec l’entreprise. Moi ce que j’ai beaucoup aimé, c’est le marketing social. C’est un thème qui m’a beaucoup plus et c’est ça qui m’a permis de m’insérer beaucoup plus facilement dans tout ce qui est accompagnement, coaching et autres. Le marketing est très vaste. Toutes les entreprises et organisations en ont besoin.

Des fois, il n’y a pas de place dans les entreprises, mais c’est à vous de créer votre place et de montrer l’importance de votre métier.

LeGF : Pourquoi votre choix d’école s’est porté sur ISM ?

FTK : L’ISM, j’en ai beaucoup plus parlé à ma terminale. Le groupe était venu prospecter à l’école. J’ai étudié au lycée de la Jeunesse et l’institut y est venu pour présenter leurs offres d’accompagnement. Il faut savoir que j’ai un fort lien avec le Sénégal. J’y ai de la famille. Le grand frère de ma mère est Sénégalais, mais parents, ont fait leurs études au Sénégal, ma sœur y a vécu, mais deux frères aînés y sont nés donc le Sénégal et nous, c’est une longue histoire. Par bonheur, je suis Toure et les Toure sont dans toute l’Afrique de l’Ouest. Là-bas, on se demandait si j’étais Burkinabè ou pas. J’ai d’abord fait le choix du Sénégal et ensuite de l’ISM. C’est ce qui répondait au mieux à mes attentes de l’époque et qui répondait au questionnement d’étudiant un peu perdu dans une nouvelle ville. Voilà comment s’est fait mon choix, et j’ai adoré mon expérience de formation dans cet établissement.

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LeGF : Quels sont tes conseils pour le choix d’une formation ?

FTK : Il faut choisir sa filière ou ses débouchés de formation déjà en commençant par se questionner soi-même. Qui on est, quelles sont nos qualités, quels sont nos défauts, qu’est ce qu’on aime faire, qu’est ce qu’on voudrait faire. Chacun de nous a rêvé petit d’un métier qu’il n’a peut-être pas fait, mais d’autres ont rêvé d’un métier qu’ils font actuellement. L’orientation commence dès la 3e. Mais même là, si on s’est trompé, on a tout le temps pour réajuster le tir. Par bonheur, il y a des filières qui permettent d’embrasser tous les métiers. Moi, j’ai fait un Bac G2, mais je me suis retrouvé en Licence à l’ISM avec des promotionnaires qui ont fait un Bac A, un Bac C, un Bac D et qui sont venus là parce qu’ils aimaient la gestion. Le Bac G2 m’a permis de comprendre certains cours que les autres n’avaient pas abordés. Le plus important, c’est de se connaître soi-même, de connaître ce qu’on a envie de faire ou ce que l’on veut pour changer la société. Cela permet aussi de savoir comment choisir sa filière ou son domaine de formation.

 

LeGF : Tes conseils pour le choix d’une formation

FTK : Savoir choisir sa formation définit la qualité au bout parce que le diplôme avec lequel vous allez sortir, c’est en fonction de ça que l’on vous pèse. Si le choix de l’école n’est pas mûrement réfléchi, vous sortez avec un document qui ne pèse pas sur le marché de l’emploi avec des connaissances qui ne vous permettent pas d’opérer sur le marché de l’emploi. C’est d’abord vous connaître, de prendre tout votre temps jusqu’à la terminale pour bien analyser toutes les offres de formations qui s’offrent à vous. Les lieux, les villes, les écoles et aussi vous renseigner sur ce que sont devenus les anciens de cette école. Ça vous permet de savoir le type de personne qui en sort, ce qu’ils font dans la société et l’impact qu’ils ont.

LeGF : Quel est ton mot de fin ?

FTK : Ce qu’ISM m’a appris, surtout au-delà de la compétence technique, au-delà de la formation, c’était ce qu’on appelle les softs skills, c’est-à-dire les aptitudes, les attitudes à avoir en société. Je crois que jusqu’à présent les écoles secondaires, primaires ne nous les enseignent pas assez. Maintenant, c’est en train de changer. Les softs skills, c’est ce qui vous définit dans la société. Quand vous sortez, on sort tous diplômés en science de gestion avec des spécialisations. Il y a des milliers, des millions d’étudiants qui sortent chaque année avec un diplôme en marketing, en communication. Ce qui vous distingue dans la société, ce n’est plus votre niveau de compétence parce que l’on sort tous avec le même diplôme, le même niveau de compétence. Ce qui va vous différencier dans la société, que vous soyez entrepreneur ou que vous travaillez dans une entreprise, ce sont vos aptitudes, votre attitude, votre manière de vous tenir. Le slogan d’ISM, c’est aujourd’hui ISM, demain le monde.

Graduation day, Licence et MBA/Master 2023 à ISM

 

Par bonheur, moi, j’ai des camarades qui sont partout dans le monde. Au Sénégal, au Mali, en Guinée, au Burkina, aux Etats-Unis, en Europe, en Asie, partout dans le monde et on est toujours en contact parce que chacun de nous a conquis son monde à travers les aptitudes qu’on a développé, à travers les connexions qu’on a créées. ISM vraiment, c’est une école qui apprend à être en société et qui apprend la confiance en soi. L’un de nos premiers cours c’était un cours de développement personnel. Ce n’est peut-être pas anodin dans le choix de métier que moi j’ai fait après, mais ça m’a appris que ça compte. En plus de la compétence, de la connaissance, l’aptitude et l’attitude aussi, ça compte beaucoup. C’est ma plus forte recommandation. C’est une école de la vie.

Today ISM, tomorrow the world

Il y a une activité que nous avons faite en toute première année, avant même de commencer les cours. Ça s’appelait atelier terrain encadré où on nous donnait des thèmes et on nous mettait en groupe avec des personnes qu’on ne connaissait pas, qu’on découvrait de toute nationalité confondue. On devait se rendre sur terrain pour réaliser une étude de marché par rapport à un thème. Mais ce que ça, ça m’ a appris en deux mois, aucun cours de neuf mois ne peut me l’apprendre. Ça m’a appris à rencontrer des gens, à être à l’aise avec les gens, à travailler avec des gens que je ne connaissais pas, à travailler avec des gens de culture, d’horizon, d’origine, de religion, d’ethnies différentes et de pouvoir me sociabiliser parce que le monde est fait de multiculturalités. Et s’il y a quelque chose qu’ISM apprend, c’est apprendre à vivre ensemble, et apprendre à travailler dans un univers multiculturel pour ensuite conquérir le monde.

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